Mètis – Sur mal- et mé-
Entendant ou lisant une fois de plus le mot malvoyant pour signifier aveugle, je me suis intéressé au préfixe mal- et à son emploi pour former des euphémismes.
Tous les mois, Michel Casevitz (professeur émérite de philologie grecque) traite d’une étymologie susceptible de présenter un intérêt méthodologique pour saisir le véritable sens d’un mot français ou en rectifier l’étymologie généralement admise.
Entendant ou lisant une fois de plus le mot malvoyant pour signifier aveugle, je me suis intéressé au préfixe mal- et à son emploi pour former des euphémismes.
Naguère, nous avions relevé dans un article d’un « grand journal du soir » une erreur bizarre : on y lisait le verbe déferrer (« ôter le fer » du sabot d’un cheval) alors que l’article traitait de
En été, fêtes et festivals se multiplient : comme on dit couramment, on peut sortir, il peut faire chaud, on peut prendre ses congés, bref tout est possible, l’air est à la fête…
Dans la chronique précédente, nous avons étudié les mots qui désignent un échec, dans n’importe quel domaine . Aujourd’hui, nous examinerons les mots qui, dans la même sphère sémantique, évoquent en
Cette année, nous semble-t-il, tout dans la vie politique échoue, tombe dans les choux, et on s’exclame : « Quel gâchis ! c’est un véritable fiasco. » On dit plus familièrement qu’on a raté, loupé
Récemment, un ami qui arrivait en retard au restaurant où on l’attendait s’excusa en alléguant qu’il avait été retardé par un raout auquel il n’avait pu se dérober. « Un raout, quesaco ? » demanda un
Le français emploie plusieurs mots, noms ou verbes, formés sur un seul mot, d’origine grecque, et qui désignent des notions très différentes. Ce mot grec est ἀγών,-ῶνος, masculin, d’usage classique au
Il y a beaucoup de différences entre le parler et l’écrit quand il s’agit de langue et particulièrement de la langue française. Et l’écrit peut parfois empêcher l’oral de s’exprimer sans gêne.
Tous les mois, Michel Casevitz (professeur émérite de philologie grecque) traite d’une étymologie susceptible de présenter un intérêt méthodologique pour saisir le véritable sens d’un mot français ou
La Vie des Classiques vous fait un petit cadeau d'été : l'intégrale 2020-2022 des chroniques étymologiques de Michel Casevitz !
Le bruit est un mot de sens général qui s’oppose au silence. Naguère, bruits passant de l’un à l’autre, les rumeurs circulaient, plus ou moins rapidement, par voie orale, de bouche à oreille. Aujourd
Naguère, nous avons parlé des algues en général et de certaines en particulier. Nous avions d’emblée laissé en réserve pour une autre chronique les sargasses, qui nous paraissaient singulières : plus
Nous allons aujourd’hui en terminer avec ce sujet, si l’on peut dire : les mauvais garçons, qu’ils soient de la Bastille ou de Barbès (à défaut de l’Ouest parisien), sont très présents presque partout
Dans notre chronique précédente, nous avons traité, après une visite rue de Lappe à Paris, près de la Bastille, de quelques mots désignant les mauvais garçons. Il nous reste à examiner, dans la liste
Tous les mois, Michel Casevitz (professeur émérite de philologie grecque) traite d’une étymologie susceptible de présenter un intérêt méthodologique pour saisir le véritable sens d’un mot français ou