Les Bonnes Lettres – Manuel Chrysoloras
Né à Constantinople vers 1355 et mort à Constance le 15 septembre 1415, Manuel Chrysoloras est l’une de ces figures qui à elles seules empêchent de voir dans l’humanisme un phénomène propre à l’unique
« Bonae litterae reddunt homines » (« Les bonnes lettres rendent les hommes humains ») écrit Érasme dans la Querela pacis (La Complainte de la paix) de 1517. Ces « bonnes lettres », parfois alors appelées « lettres humaines » et distinguées des « lettres saintes », expriment un idéal encyclopédique, moral et « anthropologique » voire politique spécifique, avant celui des « Belles-Lettres » qui triomphera à l’Âge classique, bien avant celui des « droits de l’homme » ou de l’« humanitaire » d’aujourd’hui. Celui-ci se fonde sur la triade, cardinale dans l’humanisme historique, du studium (étude), de la charitas (charité et compassion) et de l’unitas hominum (unité et concorde du genre humain).
Cette chronique d'Olivier Guerrier entend mettre en relief certains des contenus, des messages et des auteurs principaux de l'humanisme, comme leurs prolongements dans la culture ultérieure.
Né à Constantinople vers 1355 et mort à Constance le 15 septembre 1415, Manuel Chrysoloras est l’une de ces figures qui à elles seules empêchent de voir dans l’humanisme un phénomène propre à l’unique
Né à Carthage en 190 avant Jésus-Christ, le dramaturge Térence, au début de sa comédie jouée vers 163, L’Heautontimoruménos – mot grec signifiant « qui se châtie lui-même », et dont plus tard
Dans The Crisis of the Early Italian Renaissance : civic humanism and republican liberty in an age of classicism and tyranny, en 1955, l’historien américano-allemand Hans Baron forge le concept
La formule du De Pueris instituendis d’Erasme de 1529 définit fort bien la dimension prospective que l’humanisme prête à l’existence humaine, laquelle explique d’ailleurs l’intérêt de celui-ci pour le