La journée rêvée d’une librairie confinée (De natura rerum, Arles)

Média :
Image :
Texte :

L'un de nos moments préférés de la matinée : le passage du camion de livraison dans la petite rue où est logée la librairie, en contrebas de l’amphithéâtre d'Arles, et le frisson lors de l’ouverture des cartons : il y a certes le réassort, mais surtout les nouveautés à découvrir ! C’est une très grosse différence avec le premier confinement, où la chaîne logistique du livre s’était complètement arrêtée. Nous continuons à recevoir des colis, et c’est avec une joie toujours renouvelée que nous palpons les dernières parutions...

Mais pas de table de nouveautés en ce moment bien sûr, vu que personne ne peut entrer dans la librairie. Par contre, notre site de vente en ligne est à présent relativement complet, avec plus de 2200 références. Nous l’avions lancé lors du premier confinement auprès de nos habitués avec à peine une centaine de références !

De nouvelles commandes ont été passées dans la nuit, et c'est avec animation que nous les découvrons le matin. Jusqu’à maintenant, nous fabriquons nos colis avec des cartons de récupération, ceux des livraisons. Il faut les préparer avec soin : les livres doivent arriver à bon port et en bon état ! C’est le moment de faire un aller-retour quotidien à la Poste, une manière de prendre l’air, avec l'autorisation dérogatoire bien sûr. Le trafic de colis par la poste a explosé avec ce confinement, et nous sommes plutôt contents d’y ajouter nos propres paquets.

De retour à la librairie, il y a de nouvelles commandes à préparer ! Il est 15h, l’heure d’ouvrir la porte aux clients qui viendront récupérer à l'entrée leurs commandes. La lumière d’automne est magnifique, quelques passants et voisins déambulent. Une cliente et amie toque sur la vitre : elle nous amène deux savons qu’elle a fabriqués elle-même ! Juste avant le confinement, elle est venue faire le plein de livres – et de bières artisanales. Un autre client et ami vient récupérer sa commande, deux ouvrages récents venus d’Oxford University Press ; il en profite pour prendre un des derniers livres des Belles Lettres, Faut-il prendre au sérieux les Deipnosophistes ?

Nous préparons ensuite quelques publications sur les différents réseaux sociaux, pour nous rappeler au bon souvenir de tous ceux qui « aiment » ou suivent De natura rerum, mais aussi pour faire découvrir à d’autres notre existence. Et c'est un plaisir que de choisir des titres en fonction des spécificités de chaque réseau, de s’insérer dans les conversations virtuelles.

C’est la fin de l’après-midi. Encore deux ou trois colis à préparer, chouette !  Le moment de faire le point sur les ventes et les commandes client d’ouvrages : nous mesurons au plus juste nos réassorts et nos achats. L’une de nos intervenantes récentes, qui a découvert la librairie en venant présenter son livre, nous indique par mail qu’elle a recommandé à ses étudiants de passer par notre librairie plutôt que certaine plateforme fiscalement optimisée, et qu’elle nous prépare une commande personnelle, ayant un accès plus difficile à la bibliothèque universitaire. Les encouragements de nos habitués et de ceux qui nous découvrent nous donnent des ailes ! Mais nous avons hâte de pouvoir de nouveau organiser les rencontres avec les auteurs et les lectures qui rythment notre activité habituelle et font de notre librairie un lieu de vie et d’échange.

Notre site : http://denaturarerum.fr

Notre site de vente en ligne : http://denaturarerum.fr/boutique

(frais de port offerts jusqu’à la fin du confinement)

Facebook : https://www.facebook.com/DeNaturaRerumArles/

Twitter : https://twitter.com/DeNaturaRerum1

Instagram : https://www.instagram.com/denaturarerum_arles/

LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/de-natura-rerum-arles

Dans la même chronique

Dernières chroniques