Marcus Cornelius Rufus — Une vie à la belle époque... de Pompéi 20

Média :
Image :
Texte :

Image :

L’histoire de Marcus Cornelius Rufus débute en l’an 692 de Rome (soit 61 ans avant notre ère) dans la colonie romaine de Pompéi, à l’ombre du Vésuve, dans la riche province de Campanie.

Deux heures de cheval suffisent à Marcus et à son père pour gagner le domaine rural qui fait la fierté de Caius. Certes il n’est pas très étendu, mais la production est de qualité, favorisé par le climat exceptionnel de la Campanie. Il faut dire que Caius a su choisir un vilicus (= un intendant) très qualifié parmi ses esclaves de confiance. Il lui a adjoint une vilica efficace pour s’occuper du jardin, de la basse-cour et des travaux de la maison avec une ou deux servantes. Marcus connaît bien ce vilicus qui est un robuste paysan, placide et déterminé, bon connaisseur de la nature au point d’être capable de prévoir le temps qu’il fera à la seule observation des signes météorologiques comme la force du vent ou la couleur du ciel au coucher du soleil. La ferme comprend plusieurs bâtiments qui s’ordonnent autour d’une cour dans laquelle se trouvent enfouies de grandes jarres destinées au stockage du vin. Elle renferme aussi un pressoir pour le raisin et une meule pour le broyage des olives, ainsi qu’une aire de battage pour le blé juste derrière la grange. L’ensemble peut paraître modeste, mais il est bien équipé et Caius veille personnellement à la qualité du matériel utilisé et à la productivité de la douzaine d’esclaves qui travaillent sous les ordres du vilicus.

J-N. R. 

Retrouvez les précédentes chroniques de Marcus Cornelius Rufus – Une vie à la belle époque... de Pompéi

Dans la même chronique

Dernières chroniques