[EXPOSITION] "La mort n'est pas une fin" (Musée d'Archéologie de Nice-Cimiez)

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Image : Affiche de l'exposition "La mort n'est pas une fin" (Musée d'Archéologie de Nice-Cimiez)
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Du 23 février au 15 mai 2022, la Ville de Nice vous invite à découvrir l’exposition « La mort n’est pas une fin – Necropolis » au Musée d’Archéologie de Nice / Cimiez. Ce nouvel accrochage est l’occasion de présenter une riche collection lapidaire correspondant aux nécropoles qui entouraient l’antique ville de Cemenelum et d’évoquer les rites funéraires durant l’Antiquité.

Une nécropole (du grec necros et polis : « Cité des morts ») était un espace funéraire toujours aménagé à l’extérieur des murs de la cité, comme l’exigeait la loi romaine des « Douze Tables », pour des questions d’hygiène mais aussi pour la séparer de l’espace des vivants. Elle était située le long des voies d’accès, pour que les vivants gardent un lien avec les morts, accompagnant ainsi le voyageur entrant ou sortant de la ville.

A Cimiez, plusieurs ensembles funéraires ceinturant l’agglomération antique ont été identifiés. Ils permettent d’envisager les limites de celle-ci.

Dans l’ensemble funéraire dit des Roches Choisies (partie est), furent découverts, au XIXe siècle, des urnes funéraires, des ossements, des lampes et des tegulae ainsi qu’une marmite renfermant un trésor monétaire. Dans la partie sud, il fut mis au jour entre 1966 et 1967, lors de la construction d’immeubles, avenue Torre di Cimella, un enclos funéraire comprenant une majorité de tombes à incinérations ainsi qu’un mausolée. Plus au nord, dans les années 1960, les archéologues ont fouillé les secteurs de l’avenue du Monastère et de la Voie romaine. Ces nécropoles ont livré un grand nombre de sépultures à inhumation et incinération, ainsi qu’un riche mobilier datant du Ier au IVe siècle de notre ère.

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