Sabrine Luciani — Entre mots et marbre : Les métamorphoses d’Auguste

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Le succès remporté par la somptueuse exposition « Moi, Auguste, empereur de Rome... », qui s’est tenue au Grand Palais en 2014 à l’occasion du bimillénaire de la mort du princeps, témoigne de la fascination exercée, aujourd’hui encore, par Octave-Auguste, qui fut le fondateur du principat tout en se présentant comme le défenseur des libertés et le restaurateur de la respublica. Or, parallèlement à l’iconographie officielle, la littérature offre un précieux témoignage sur les ambiguïtés politiques, juridiques, morales, sociales et culturelles qui caractérisent l’action du prince et la mise en place du nouveau régime. Cependant, pour être des témoins lucides de leur temps, Virgile, Horace, Ovide, Tite-Live et les autres n’en furent pas moins des acteurs influents, qui contribuèrent non seulement au renouvellement des formes artistiques, mais à l’élaboration d’un nouvel imaginaire politique. Les contributions rassemblées dans le présent volume, qui est issu du colloque « Auguste en mots », organisé dans le sillage de l’exposition parisienne examinent la relation - tantôt harmonieuse, tantôt conflictuelle, mais toujours ambigüe - entre sphère politique et sphère littéraire autour de l’image d’Auguste.

Ausonius Éditions 

Parution : mars 2016

288 p.

25 euros