Bernard Nuss – Éloge des Grecs

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Homines maxime homines – « des hommes, qui sont des Hommes dans le sens le plus élevé du terme » (Plinius).

Comment un petit peuple qui n’était même pas constitué en nation, mais vivait dans des centaines de cités autonomes, a-t-il réussi à faire émerger une culture aussi originale et une civilisation quasiment parfaite ? Tout simplement parce que pour la première fois des hommes, aventuriers dans l’âme et géniaux de surcroît, ont osé se débarrasser des tutelles politiques, intellectuelles, religieuses, psychologiques sous lesquelles l’humanité était placée depuis l’origine des temps. Ils ne voulaient rien moins que prendre eux-mêmes en mains leur destin et vivre en adultes émancipés. Les Grecs ont été les premiers à comprendre toute l’ampleur de l’esprit humain et les immenses potentialités qui sont les siennes. Ils se sont donc engagés avec passion dans une étonnante aventure politique et spirituelle au cours de laquelle ils ont inventé la démocratie, délivré l’humanité de l’emprise des Dieux et porté à un degré de quasi-perfection l’Art et la Littérature. Les défis qu’ils se sont lancés durant ce processus les ont amenés à poser des questions essentielles sur le devenir humain auxquelles le monde moderne n’a toujours pas fini de chercher des réponses.

Le siècle de Périclès (495-429 av. J.-C.) – puisque c’est ainsi qu’on le nomme – a été un des plus audacieux et des plus lourds de conséquences de l’histoire humaine. Nous, les Européens, vivons encore aujourd’hui sur ses acquis.

Éditions Pierre-Guillaume de Roux

Parution : juillet 2016

112 pages

19,90 €